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Militarisme

 
 
 
PREMIER PARTIE 
 
A) LES REGLES DE BASES  
B) LES REGLES DE DEPLACEMENT DU BINOME  
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A) LES RÈGLES DE BASES  
*Je les aient résumées en 5 points elles devrons être appliquées constamment  
celles ci deviendrons ce que l'on appel dans l'armée LES ACTES REFLEX.  
1- SE CAMOUFLER  
2- SE PROTEGER ( des tirs adverse )  
3- OBSERVER  
4- COMMUNIQUER  
5- UTILISER SON ARME  
Elles seront mise en pratique sur le terrain (les résultats viendrons avec  
l'expérience)  
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B) LES RÈGLES DE DÉPLACEMENT AU SEIN DU BINÔME  
Dans les forces armées, il est établi que la plus petite entité de combat 
est le BINOME (2 hommes) ce binômage est préférable, car il vous 
permettra "peut être" de survivre connaissant le vielle adage "l'union 
fait la force". 
Elles sont en 5 points : 
1- RESPECTER LA DISTANCE MINIMUM ENTRE LES 2 HOMMES 
- Distance a la vue et a la voie 
2- DEFINIR LES SECTEURS D'OBSERVATION 
- Le premier homme regarde au plus près 
- Le deuxième homme regarde au plus loin 
(suivant la visibilité) 
3- RESPECTER LES RYTHMES DE DEPLACEMENTS 
- Allure rapide (exfiltration) 
- Allure lente (marche d'approche) 
- Allure très lente (infiltration) 
4- ÊTRE DISCRET 
- camouflage adapter au terrain 
- silencieux 
- communiquer aux gestes 
- toujours observer avant de progresser 
5- RESPECTER LA DISCIPLINE DE FEU 
- attention a votre emplacement par rapport à votre équipier 
- règles de sécurité 
- se déplacer en appuis mutuelle 
Si vous appliquer ces règles sérieusement vous obtiendrez une efficacité 
certaine. (pour peut que vous, vous entendiez bien avec votre binôme et 
que vous, vous y teniez) 
 
 
DEUXIEME PARTIE 
 
A) les déplacements en foret  
B) deux types de progression combat  
A) LES DEPLACEMENTS EN FORET  
- en ligne  
- en colonne  
(suivant la topographie et la végétation du terrain)  
* 3 points à connaître : 
1) Manière de se déplacer en ligne droite  
2) Manière d'aborder un virage  
3) Manière de franchir un découvert  
1) MANIERE DE SE DEPLACER EN LIGNE DROITE  
Pour le déplacement en foret, se référer aux règles citée en 1ère partie  
des tactiques. Si vous vous déplacer le long d'une piste, il y a un point  
particulier à observer, c'est que vous ne vous déplacerez pas dessus,  
mais à coté, dans ce que l'on appel la LISIERE MILITAIRE 
LISIÈRE MILITAIRE : zone se trouvant entre 5 et 10 mètres à l'intérieur d'un  
bois, le long d'une piste, sentier, découvert  
2) MANIÈRE D'ABORDER UN VIRAGE  
Le problème majeur lorsque l'ont aborde un virage, c'est la visibilité, 
en effet, quoi de plus facile que de monter une embuscade derrière une 
courbe ! Pour éviter ce genre de désagrément il y à 2 règles à respecter  
- toujours se trouver dans l'arc de cercle intérieur du virage, 
ceux-ci vous permettras, d'une part, de pouvoir observer la zone sans vous 
découvrir, d'autre part, d'être vu par l'adversaire au  
dernier moment (effet de surprise)  
- de ralentir votre rythme de déplacement, dans un but de discrétion  
3) FRANCHISSEMENT D'UN DECOUVERT  
Ont appèle "découvert" tous lieux ou la végétation et la topo du terrain 
ne vous permet pas de vous protéger des vues de l'ennemi et de ses tirs. 
(Exemple : clairière ; intersection de pistes ; etc.) 
La aussi il y a 2 règles de base à respecter tout en restant dans la lisière  
militaire :  
-Se POSTER avant de le franchir  
POSTER : disposition tactique visant à observer sans être vu tout en se 
protégent des éventuels tirs de l'adversaire  
-EFFECTUER UN BOND EN AVANT ce bond s'effectueras toujours en courant  
jusqu'à l'opposé du découvert dans la lisière militaire, en garde face 
à la direction dangereuse. (il est évident, que si la végétation et la  
dimension du découvert le permet, de ne pas le franchir, mais de le  
contourner) 
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B) PROGRESSION COMBAT  
Nous allons voir 2 types de progression  
- en TIROIR 
- en PERROQUET  
Ces dispositions sont prises afin d'assurer l'appuis mutuel au sein du 
binôme ou de l'équipe lors d'un déplacement en terrain hostile. 
-PEROQUET (voir schéma)  
A et B étant les hommes  
1234 étant les points de déplacements 
 
1 2 3 4 


 
Action 1 : B se rend au point 2. 
A reste en appuis au point 1. 
1 2 3 4 


 
Action 2 : A reste en appuis au point 2. 
B rejoint A au point 2. 
 
1 2 3 4 


 
Action 3 : A se rend au point 3. 
B reste en appuis au point 2. 
1 2 3 4 


 
Action 4 : A reste en appuis au point 2. 
B rejoint A au point 3. 
1 2 3 4 


 
Action 5 : B se rend au point 4. 
A reste en appuis au point 3. 
1 2 3 4 


 
Et ainsi de suite. 
 
 
-TIROIRE (voir schéma)  
1 2 3 4 


 
Action 1 : A se rend au point 2. 
B reste en appuis au point 1. 
1 2 3 4 


 
Action 2 : A reste en appuis au point 2.  
B se rend au point 3. 
1 2 3 4 


 
Action 3 : B reste en appuis au point 3.  
A se rend au point 4. 
1 2 3 4 


 
Et ainsi de suite. 
 
 
TROISIEME PARTIE ET QUATRIEME PARTIE 
 
 
Les doctrines. 
Il existe "grosso modo" deux doctrines ou écoles différentes en ce qui  
concerne l'emploi des FM. L'adoption de l'une ou de l'autre débouche sur la  
sélection de matériels différents. 
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Les doctrines américaines d'emploie pour les groupes d'appuis  
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La doctrine américaine prône la préférence du volume du feu sur la précision  
du tir et ce quelque soit l'action menée: offensive ou défensive, à courte ou 
à longue distance. Ce qui est important aux yeux des américains c'est de crée 
entre leurs soldats et ceux de l'adversaire un véritable mur de feu  
infranchissable, l'école américaine trouve sont origine dans la guerre du  
vietnam. Durant ce conflit, l'armée américaine employa une tactique des plus 
désastreuses. La manœuvre classique de l'infanterie, telle qu'elle est 
définie dans tous les manuels militaire et qui a pour but de détruire un  
adversaire opérant dans un secteur donné, peut se résumer à ces trois  
mots : rechercher; fixer; détruire. Ces 3 phases sont normalement assurées  
par l'unité charger de cette mission. Or les crane d'œufs du pentagone  
se sont dit que si l'on voulait éviter de trop grosse pertes,  
pertes qui le plus souvent ont lieu lors de la phase de destruction  
il ne fallait plus que celle ci soit du ressort de l'infanterie.  
L'unité de combat devait se contenter de rechercher  
et de fixer l'adversaire puis de le maintenir à distance en attendant  
l'intervention de l'artillerie ou de l'aviation, donc de garder une  
position statique pour ne pas recevoir ces propres obus sur le coin de la 
gueule. Les vietnamiens qui avaient cerné le problème trouvèrent la  
solution. Ils devaient s'approcher au plus prêt des GI empêchant ainsi toute 
intervention de l' artillerie ou de l'aviation. les soldats américains 
ne sachant plus manœuvrer ce faisaient tailler en pièces Le combat  
d'infanterie est avant tous mobile pour pouvoir garder l'adversaire à  
distance les américains auraient du disposer d'une forte puissance de feu.  
Or l'unique M 60 présente dans le groupe de combat ne pouvait prétendre 
à elle seule accomplir cette tache, d'ou l'idée de disposer dans chaque 
groupes de 2 FM. Qui dit 2 FM dit 4 hommes mobilises donc perte de mobilité, 
il était donc nécessaire de mettre au point une arme automatique plus légère 
qui ne requière qu'un servant, ce qui abouti au programme SAW actuellement 
la position américaine est différente est plus réaliste que lors de la  
guerre du vietnam. Ils reconnaissent l'inutilité du tir à outrance est  
l'importance de la manœuvre. En cas de rencontre a longue distance ils  
préconisent dans un premier temps le volume de feu afin de prendre  
l'avantage cet avantage assuré il n'est plus nécessaire de dépenser de  
nombreuses munitions. Les tireurs FM se contentent "occuper" l'ennemi pour 
l'empêcher de relever la tête le tir des FM fixe l' adversaire le temps que 
l'élément d'assaut manœuvre pour le détruire. L'armée américaine dispose 
actuellement de deux M249 par groupe de combat soit 6 par section deux M60 
dans le groupe, commandement de la section Lors d'une attaque les FM en  
5,56mm montent à l'assaut tandis que ceux en 7,62mm effectuent des tirs  
d'appuis à partir d'un emplacement fixe. 
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Les doctrines anglaises 
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La position anglaise qui constitue la 2ème école prône le tir en mode  
automatique uniquement à courte distance. Les tirs à longue distance doivent  
être exécutés au coup par coup rapide. Par tradition, les anglais ont  
toujours considéré avec méfiance les armes automatiques. Avec la France,  
l'Angleterre fut l'un des dernier grands pays à doter son armée d'un fusil  
permettant le tir automatique. Ils ont toujours favorisé la précision du tir  
au volume de feu. Ils disent qu'à longue distance un volume de feu important  
n'a d'autre conséquence que d'interdire à l'adversaire de riposter et non de  
pouvoir le détruire. Les anglais qui disposent de 2 FM par groupes de combat  
préconisent l'alternance des modes de tir entre les 2 armes. L'une tire en  
semi-automatique tandis que l'autre tire par rafales courtes, de cette  
manière le tir n'est jamais interrompu même lors des changements de  
chargeurs. l'alternance des modes de tir entre les 2 armes leur permet  
d'éviter le problème de "cook-off" qui apparaît sur une arme automatique  
fonctionnant à culasse fermée lorsque la cadence de tir et trop élevée.  
Toutefois cette discipline de feu nous semble difficile à maintenir de façon  
vraiment satisfaisante. Les 2 armes ne doivent tirer ensemble en mode  
automatique qu'en cas de "clash" a courte distance. Les britanniques  
prévoient même l'éventualité de pouvoir acquérir les cibles avec leurs FM un 
peu à la manière des "snipers". Les anglais, il faut le signaler,  
utilisent comme FM une version à canon long mais toujours a chargeur de leur  
SA 80 : la L 86A1 LSW (light support weapon). 
 
 
CINQUIEME PARTIE ET SIXIEME PARTIE 
 
 
Le Sniping 
Qu'est ce qu'un sniper ?  
Un sniper est un combattant spécialisé comme peut l'être un spécialiste  
mortier ou un tireur missile. L'importance du rôle des snipers a rendu  
nécessaire l'adoption de doctrine d'emploi. Doctrine qui débouche sur la mise 
en place de toute une infrastructure : formation, sélection des tireurs,  
emploi, etc... Contrairement à certaine idées reçues, les snipers ne sont  
pas utilisés de la même façon au sein des différentes armées de la planète.  
Il y a bien sure des similitudes mais aussi de grandes différences. Nous  
prendront 3 exemples :  
1- les pays de l'est  
2- les États Unis  
3- la France  
Nations qui caractérisent les différentes doctrines d'emploi des snipers en  
vigueur actuellement. 
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1- Les pays de l 'est  
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Ils ont une vision "populaire" et non élitiste de l'usage des snipers. Pour  
ces pays, l'objectif est de déployer le plus grand nombre possible de tireurs  
de précision afin de provoquer un maximum de pertes à l'adversaire. Cette  
conception populaire du sniper et bien entendu le résultat de l'expérience  
acquise durant la 2ème guerre mondiale ou les francs tireurs soviétiques se  
sont particulièrement illustrés. la nécessité de disposer d'armes de  
précision en grande quantité à conduit les soviétiques à adopter une arme  
plus économique que celles dont sont dotés les pays occidentaux. Bien  
entendu, en performances pures, le dragunov reste en deca de ses concurrents.  
Toutefois il s'agit d'une arme excellente qui fait largement l'affaire. 
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2- les États Unis 
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Suite à l'utilisation soviétique nous trouvons la conception du sniper US  
diamétralement opposé de part ça conception très élitiste. Un bataillon US  
ne dispose que d'une équipe spécialisée [elle se compose d'un chef, d'un  
adjoint, d'un armurier et de 3 binômes snipers (avec 2 armes snipers par  
binôme)]. Au sein des brigades il existe une section sniper. Toutefois  
les "ranger régiment" qui appartiennent aux forces spéciales sont un peut  
mieux lotis. Chacun des 3 bataillons composant un régiment de ranger dispose  
de 24 M 24. Pour les américains, le sniper est en quelque sorte le "joker"  
du commandant d'unité. 
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3- la France 
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Le point de vue Français du sniper constitue  
une sorte de compromis entre les conceptions soviétique et américaine. Chaque 
groupe de combat possède un tireur d'élite. Ce tireur fait partie intégrante  
du groupe, ce n'est pas un élément rattaché. Le sniper Français est binôme  
avec le chef de groupe. Il peut progresser avec le groupe ou au contraire se 
déplace comme bon lui semble, mais tout en restant à proximité du groupe. Les 
Français utilisent aussi des tireurs d'élite opérant hors du cadre du groupe  
de combat mais il s'agit la de missions destinées aux forces spéciales. 
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SEPTIEME PARTIE 
 
 
Les missions des snipers  
 
Les missions des tireurs d'élite sont semblables quelques soient les armées. 
La première de ces missions consiste bien évidemment à délivrer des tirs de  
précision et la seconde à recueillir des informations sur l'ennemi. les  
snipers opèrent soit avec les nuitées de combat, soit seuls. Le travail au  
sein des nuitées d'infanterie est un travail classique. Le sniper suit la  
manœuvre de l'unité à laquelle ils appartient ou est rattachée. Il doit  
obéir aux ordres de son chef sans disposer d'une liberté totale de mouvement.  
Il effectue des tirs de neutralisations en cas de confrontation avec l'ennemi que ce soit dans les phases offensives ou défensives de la manœuvre. Les cibles sont en priorité constituées des opérateurs radio, des servants d'armes automatiques, des officiers et bien sur des snipers adverses. Le sniper a aussi la faculté d'opérer par lui même, dans ce cas il travail seul ou en compagnie d'un sniper ou d'un observateur. L'observateur peut servir de garde du corps celui-ci seras donc armé en conséquence soit d'un PM soit d'un FA. Le tireur d'élite opère à partir d'un poste fixe ou de façon mobile. En règle générale lorsque un sniper utilise un poste fixe, iln'est pas seul mais travaille en binôme. Le poste fixe consiste en une cache creusée dans le sol est parfaitement camouflée. Habituellement un sniper a recours à une cache lorsqu'il doit impérativement se trouver dans un secteur donné et que celui-ci est parcouru par des patrouilles ennemies. La cache lui permet de demeurer invisible jusqu'au moment ou il devra opérer. Le sniper mobile à la façon d'un chasseur dispose de la plus grande liberté dont peut jouir un combattant. Il est charger de détruire tous les ennemis qu'il  
rencontre sur le territoire qui lui a été assigne. Les limites de ce  
territoire ne sont pas nécessairement fixés. Il est donc libre de ce déplacer comme bon lui semble, de ce reposer quand il le désir, bref il fait ce qu'il veut, sa seule obligation étant de ramener des "scalps". Quelquefois le sniper mobile dispose aussi d'une cache. Celle ci n'est toutefois pas utilisée comme poste de tir mais comme un emplacement de repos. Le sniper rayonne à partir de sa cache. Le tireur d'élite peut aussi être chargé de recueillir des informations sur l'ennemi. Le plus souvent il lui est demandé de rechercher des objectifs sur les axes de communication de l'adversaire. Il peut commander des frappes aériennes sur ces objectifs. Il a aussi la possibilité de perturber la logistique de l'ennemi en cas d'opportunité. Par exemple, un sniper peut neutraliser les conducteurs de tête et de queue d'un convoi de façon à immobiliser celui-ci en attendant l'arrivée des avions. 
 
 
 
 
 
 
PREMIERE PARTIE 
 
I. Intro :  
 
Ce document a pour but de donner les bases tactiques aux tireurs évoluant en milieux fermés. Les techniques développées ici sont tirées de celles enseignées par le capitaine Chuck Taylor et s'appliquent essentiellement aux armes de poing, SMG, shotguns et fusils courts. Ces techniques sont relativement simples mais permettent de préserver la propre vie ainsi que celles des coéquipiers. J'explique ici les principales positions et techniques nécessaires à l'inspection de lieux fermés. Celles-ci peuvent s'appliquer néanmoins aux milieux extérieurs dansent de type foret vierge ou milieux urbains. 
II. Positions des mains sur l'arme : concept  
L'arme de poing doit être maintenue par les deux mains. On appelle main forte la main qui tient l'arme par la poignée (main droite pour un droitier, gauche pour un gaucher) et main faible l'autre main qui vient se placer sur l'autre coté de l'arme et sert pour effectuer les changements de chargeurs. 
 
III. Positions fondamentales :  
Je vous demanderai de bien vouloir oublier tout ce que vous avez pu voir au cinéma, Hollywood, c'est de la daube … exemple : un tireur qui essaie de passer un angle en restant coller au mur avec les bras recroquevillés et l'arme pointée vers le ciel a toute les chances de se faire shooter des que son nez sortira du couvert … 
 
La chose fondamentale : l'arme doit toujours être dirigée dans la même direction que le regard et jamais ailleurs, pour cela, il faut adopter la position dite "Weaver stance" et la position de sécurité. La Weaver stance implique une position particulière du corps : l'axe des épaules doit être de biais par rapport à la ligne de visée, épaule faible devant, la forte derrière, permettant au bras fort d'être complètement tendu, le bras faible étant plié (cf. photo ci dessous). Les pieds sont écartés, le pied faible est dirigé vers la cible, le pied fort faisant un angle d'environ 45 degré. L'œil directeur doit suivre la ligne de mire de l'arme, les bras sont "verrouillés". Cette position d'approche fait appel à la vision périphérique (le tireur doit être capable de regarder l'ensemble de son environnement afin d'isoler les éventuelles cibles multiples) et la vision tunnel (au moment de faire feu, le focus doit être positionner sur la cible). Cette position de biais permet en plus d'exposer une partie plus réduite du corps au feu adverse. 
La position de sécurité est une Weaver stance à la différence que les bras décrivent un angle de 40/45 degrés vers le bas afin de libérer complètement la vision.  
 
La Weaver stance s'utilise à l'approche d'une zone critique (passage d'angle, de porte, d'escalier etc.). La position de sécurité s'utilise quant à elle lorsque l'on évolue dans une zone dégagée. La passage de la position de sécurité à la Weaver stance doit être rapide est ne nécessité aucune reprise de visée ou un minimum : on monte les bras et shoot. 
Cette position impliquant que le corps soit légèrement désaxé nécessite des déplacements à pas chassés avec les jambes légèrement fléchies. Dans l'obscurité, le déplacement à pas chassés à des avantages : il permet de ne pas trébucher lorsque le pied butte sur un objet au sol. Les pieds agissent comme des détecteurs de la situation au sol : présence d'objets, marches, bosses ou trous, sans devoir utiliser la vision qui reste concentrée sur l'arme. Les pieds sont utiles aussi pour ouvrir les portes. C'est tout con et cela sauve la vie. 
IV. Les types d'entrées  
 
On distingue deux types d'entrées dans un bâtiment : l'entrée dynamique et l'entrée tactique ou surprise. 
L'entrée dynamique doit impérativement être très rapide, elle s'effectue à l'aire de grenades flashbang et elle a pour but de désorienter les suspects. Les assaillants doivent être en grand nombre afin d'infiltrer et d'occuper rapidement la totalité des pièces de la structure. Cette tactique s'utilise lorsque la situation est critique est qu'elle doit être résolue au plus vite lorsque la vie d'otages ou de personnes innocentes est en danger. Il est impératif pour ce genre d'actions de bien connaître à l'avance la configuration du bâtiment et des pièces qui le composent. 
L'entrée surprise se caractérise par des mouvements lents et silencieux. La communication entre les membres de l'équipe se fait par geste. C'est méthode qu'on développera maintenant. 
V. Passage d'angles et de portes lors de l'infiltration d'une structure 
La technique appropriée pour ce genre d'approche s'appelle technique du "slicing a pie" ou d'ouverture d'angle, et s'utilise quelque soit le type d'arme (arme de poing, shotgun, SMG, fusil). En gros, il s'agit de s'écarter du point d'angle en décrivant des arcs de cercle et visant le point d'angle de manière à voir la cible avant qu'elle ne vous voie.  
Le SWAT utilise aussi une technique avec un miroir (une perche d'environ 60 cm avec un miroir à 180 degrés au bout) qui permet de voir par delà un angle ou une porte. Cette technique est utile lorsque l'on agit en binôme : le porteur du miroir appelé éclaireur est équipé d'une arme de poing (un .45 en général), il est à quatre pattes en rampant car son observation commence toujours par le bas : moins de chance de se faire repéré car les adversaire regarde généralement è hauteur du visage. 
Il est suivi par un traqueur debout derrière lui, généralement armé d'un shotgun (le SWAT utilise le Benelli M3 super 90) qui lui serre de couverture. Ce binôme est généralement suivi par un groupe d'autres traqueurs équipés de SMG (H&K MP5 pour le SWAT). Si la dimension des pièces est importante, type entrepôt, l'équipe disposera d'un traquer armé d'un fusil d'assaut pour les tirs à longue distance (le SWAT utilise le M16 : calibre 223 Remington plus connu sous l'appellation 5.56x45 NATO). 
 
Cette technique avec le miroir est utile surtout dans une configuration où il y a une multitude d'ouvertures et qu'il est difficile d'effectuer des slice pie : s'écarter d'un angle peut parfois exposer le tireur à d'autres ouvertures.  
 
Quelques considérations sur les tireurs d'élites :  
Les assaillants du SWAT sont toujours appuyés à l'extérieur par des équipes de sniper qui surveillent toutes les façades ou il y a des ouvertures. Les snipers opèrent toujours par deux : un tireur et un observateur avec des jumelles. L'observateur communique au tireur les éventuelles changement de direction du vent et les mouvements qu'il peut observer à l'intérieur du bâtiment. Un bon sniper est capable d'observer les 2 yeux ouverts, l'œil directeur est en mire par la lunette, l'autre oeil lui sert à observer l'ensemble de la configuration. Il doit être capable de se concentrer sur un oeil ou sur l'autre. Les équipes de snipers sont en communication permanente avec les assaillants. Les snipers du SWAT utilisent entre autre le fusil ROBAR SR60 Bault action sniper rifle en calibre .308. Les distances de tir sont en général de l'ordre de 80 à 100 mètres. Les snipers des SEALS, opèrent généralement en solo, et utilisent des fusils en .50 BMG comme le Barrett ou le MacMilan pour des tirs allant jusqu'à plus de 1500 mètres.  
VI. Les points délicats lors d'une infiltration 
 
Il faut faire attention à certains points délicats lors de l'infiltration d'un bâtiment :  
 
- l'utilisation de la lampe : l'utilisation d'une lampe est parfois impérative mais permet aussi à l'adversaire de repérer les assaillants. Ainsi, la lampe doit être utilisée par séquences brèves, les moments pendant lesquelles la lampe est allumée doivent permettre à l'assaillant de repérer et de photographier mentalement la configuration des lieux qu'il infiltre. Un allumage prolongé de lampe devient dangereux. Le top c'est l'intensification de lumière mais bon, c'est assez difficile à ce procurer en France (soumis à autorisation comme les armes eeehhh oui) ou alors il faut connaître un braconnier. 
- Les ombres : de la même manière que les lampes, l'ombre de votre corps, à cause du soleil ou d'un éclairage peut aussi vous trahir. Il faut à ce moment là, chercher un moyen d'éviter ce problème : éteindre la lumière ou cacher les ouvertures des rayons du soleils.  
- Les changements de chargeurs : si vous devez remplacer votre chargeur ou que vous êtes victime d'un incident de tir (pistolet enraillé, plus de gaz, le canon de mon KWC s'est fait la malle, etc …), mettez vous à couvert pour résoudre votre problème, ne vous laissez en proie aux adversaires en plein milieu du chemin. 
- Les escaliers posent un problème majeur également, mais pas insoluble. Il faut utiliser là aussi la technique slice pie en prenant bien soit d'examiner tous les angles morts. Leur rôle des pieds est ici très important, il faut pouvoir monter ou descendre un escalier sans regarder les marches, la vision étant concentrée sur l'observation des lieux. Les mouvements doivent être lents, silencieux et précis.  
- Engagement d'une cible très rapprochée : dans certaine situation, il est nécessaire de réagir rapidement pour engager une cible très rapprochée, la place disponible entre la cible et le tireur étant insuffisante pour employer la Weaver stance. Dans ce cas, deux options sont possibles : la speedrock est une technique simple qui se traduit par un tir main forte avec l'arme à la hanche comme ceci : , ça fait un peu cowboy mais c'est très efficace lorsque la cible se trouve à moins d'un mètre. 
L'autre possibilité est le stepback : un pas chassé rapide vers l'arrière permettant de libérer l'espace nécessaire pour arriver à la position de Weaver stance.  
 
Dans tous les cas, le fait de marcher, monter ou descendre un escalier ne doit pas être gênant : un bon tireur est capable de tirer sans pour autant arrêter sa progression. Avec de l'entraînement, il est possible d'engager des cibles multiples à 360 degrés tout en progressant, la marche devenant un réflexe complètement détaché de son attention. 
 
DEUXIEME PARTIE 
 
I. Le Dégainé  
Le dégainé est une chose très importante en tir tactique puisque c'est lui qui va conditionner une bonne Weaver Stance. Vous me direz que c'est pas très important en softair mais ça me fait tellement plaisir de vous l'expliquer (j'ai même fait une animation en 3D alors …). 
Le dégainé s'effectue en 5 phases. D'abord, examinons la position du corps : le corps doit être positionné pour arriver à une position de Weaver Stance, donc de biais par rapport à la cible, les bras le long du corps. Le regard est quant à lui dirigé vers la cible ou la position dangereuse, d'ailleurs il ne la quitte jamais pendant tout le temps du dégainé. 
Le mouvement doit être instinctif : le tireur n'a pas à chercher la position de l'arme. C'est ici que le matériel est important : le holster et les porte-chargeurs doivent être positionnés avec soin avant même le début de la mission. Il vaut mieux d'ailleurs effectuer pendant cette phase, une série de dégainés et changements de chargeurs à froid afin de régler la position de l'équipement. 
Je ne conseille pas plus un type de holster qu'un autre, qu'il soit à la hanche, tactical (à la cuisse) ou galet dans le dos, il n'y a pas de différence au niveau du dégainé. La différence est dans l'utilisation : un tactical correspond mieux aux groupes d'élites car placé à la cuisse pour une préhension plus aisée. Les holsters de hanche standard ou de type galet sont plus réservés à aux unités en civil qui ont la nécessité de dissimuler leur arme sous une veste. Un cas particuliers s'applique à ce type d'étui : ils peuvent parfois être positionnés sur le ventre : cette position est réservée en général aux chauffeurs (c'est pas facile d'aller chercher son flingue dans le dos quand on est au volant d'une voiture). Je déconseille par contre les holsters d'aisselle, je sais, ça jette mais c'est pas très efficace en dégainé surtout si la cible est très rapprochée (moins d'un mètre) et qu'elle peut bloquer facilement votre mouvement. 
Revenons donc à nos moutons : le dégainé et ses 5 phases la position de départ étant rappelons le : les bras le long du corps: 
 
1) La main forte vient enfoncer l'arme dans son holster : on appelle ça "chausser" l'arme. C'est une partie très importante du dégainé puisque la position de la main forte sur la poignée de l'arme est définie à ce moment et ceci jusqu'à la fin du mouvement. Une mauvaise préhension de l'arme aboutira fatalement sur un tir raté. L'index de la main forte est en dehors du pontet et le restera jusqu'au point 5, ceci évidemment pour éviter un tir intempestif. 
Pendant ce temps, la main faible se porte à la hanche en pliant le coude légèrement (remarque : si vous arrivez à porter la main à la hanche sans plier le coude, c'est que vous êtes mal fichu). La main faible est ouverte à plat, on dit d'ailleurs qu'elle est "en cuillère", elle pointe vers la cible. La main ouverte permet de se pré positionner pour la préhension de l'arme. 
2) L'arme est extraite du holster par un pliage du coude fort. La main faible reste là où elle est. 
3) Une rotation de l'épaule forte va maintenant amener l'arme vers la main faible qui est "cuillère" rappelons le. Le coude fort n'a pas besoin de bouger. La main faible vient se positionner sur la poignée par dessus la main forte. 
4) Le bras fort se tend, et emmène l'arme à un angle d'environ 45 degré vers le bas par rapport à l'horizontale. La sécurité est dégagée. On est à ce moment en position de sécurité. Les bras sont maintenant verrouillé, seules les épaules continuent de bouger. 
5) On monte l'arme en direction de la cible en effectuant une rotation des épaules. L'index de la main forte vient seulement maintenant se placer sur la détente. En principe, si vous êtes bien entraîner, bang et dans le mille avec un minimum de temps de visée. 
II. Points délicats lors d'une infiltration 
les odeurs : je sais, c'est con à dire mais éviter de vous renverser le flacon de parfum dessus le matin. Les odeurs sont un bon moyen de se faire repérer, surtout en lieux clos. Combien de GI's se sont fait tuer au Vietnam à cause de leur after-shave qui sentait à 3 kilomètres. Donc molo sur l'eau de Cologne sinon, on saura par où vous êtes passés. 
- Facteurs sonores : ils sont aussi importants que les facteurs visuels, il faut donc être conscient que le frôlement d'un objet peut suffire à révéler votre position. Les bruits ambiants peuvent par contre offrir un avantage tactique : profiter de faire coïncider un mouvement avec le bruit d'un camion qui passe ou d'un avion. S'il n'y a aucun bruit ambiant, eh bien déplacer vous en silence et porter attention à la tenue et au matériel (préférer des habits près du corps qui risquent moins de s'accrocher dans le décor). 
- La lampe : on en a déjà parlé avant et je vous avais dit de l'utiliser par séquences courtes. Mais j'avais oublier de préciser qu'il est conseillé de changer de position en latéral après chaque allumage de la lampe, ceci afin d'éviter de laisser à l'adversaire une indication de votre position. Vous pouvez même vous baissez un instant. La même règle sur les séquences courte est valable pour l'utilisation des pointeurs laser, si le lieux est enfumé ou qu'il y a de la poussières en suspension, le laser est plus dangereux pour vous que pour votre ennemi donc laser avec remote command si possible, et à utiliser au dernier moment. 
- Pour les snipers, attention à vos lentilles, un rayon lumineux dirigé vers votre lunette peut vous dévoiler : comme les chats la nuit (d'ailleurs, c'est sur ce principe qu'on été développés certains systèmes contre-sniper durant la guerre en ex-Yougoslavie). Donc, pour éviter d'être repéré, les lentilles doivent être découvertes au dernier moment. 
- Dans l'obscurité, normalement, seul l'éclaireur utilise la lampe, les autres le suivent mais par petits groupes. Rappel : un éclaireur muni d'un PA (colt .45 pour le SWAT) équipé d'une lampe avec un controle remote et d'un miroir suivi d'un traqueur en arrière garde avec un shotgun. Puis un ou plusieurs autres groupes d'assaillants munis de SMG (MP5 en général P90 ou fusil court type M4A1, AKMS, MC51, AUG en 9mm, etc. …). Les différents groupes évoluant ne doivent pas se suivre de trop près (laisser quelques mètres) et être déployés sur la largeur de l'espace à infiltrer (un groupe à gauche de trois à gauche, un groupe de trois à droite), l'explication est simple : si vous êtes découverts et que vous êtes tous regroupés, une rafale et tout le monde est mort J . 
Dans les grands espaces, on a toujours un traqueur en couverture avec un fusil long en 223 (M16, AUG, Kalash, etc …) pour les tirs à longues distances. 
III. Les gestes  
Les gestes que je vais décrire maintenant sont utilisés internationalement et viennent de l'armée. Leur utilisation est indispensable lors de toute infiltration tactique (à moins de disposer de LASH comme le SWAT : c'est un système radio dont les micros détectent les vibrations du larynx, il suffit donc de murmurer pour parler avec un LASH). 
1) Un poing levé est fermé signifie : ne bouger pas 
2) Bouger votre main horizontalement au dessus de votre tête signifie : couvrir 
3) Un poing levé en mouvement vertical signifie : vite 
4) Un main avec les doigts écartés indique un suspect, la direction que vous montrez indique sa position 
5) Un claquement de doigt est utilisé pour avoir l'attention de quelqu'un. Si vous entendez un claquement de doigts, cela signifie que quelqu'un veut votre attention. 
6) L'index tendu dans une direction signifie que l'on veut que vous regarder dans cette direction. 
7) Un pouce levé signifie que la zone est libre. 
8) Une main plate verticale signifie : stop, arrêter toute action ou mouvement.  
 

(c) Valentin - - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 27.06.2004
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